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26/07/2009 à 19h34 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Ne sont donnés ici que les éléments de nature à éclairer le spectateur sur les critères d'appréciation concrets du jury.
Préambule :
De manière générale, les groupes de chants et danses participant au Heiva i Tahiti présentent au concours des œuvres authentiques ou légendaires inspirées du patrimoine culturel d’une île ou d’un groupe d’îles de la Polynésie française ;
Pour ce faire, ils auront à cœur de puiser l’inspiration dans leur héritage et d’y réunir les éléments qui contribueront du mieux possible à préserver la tradition et à favoriser la création.
DOCUMENTS TECHNIQUES A FOURNIR :
Les groupes de chants et de danses ont jusqu’au 21 mai pour déposer à Heiva Nui leur dossier de concours contenant le thème et les textes dactylographiés de leur prestation, et plus précisément :
o le texte intégral du thème en langue vernaculaire et en langue française ;
o les paroles de toutes les chansons et textes (aparima, pa’o’a, hivinau, tarava, ru’au, himene tomora’a, ‘orero, etc.…) en précisant pour chacun d’entre eux le nom des auteurs et des compositeurs ;
o la fiche de renseignements remis au préalable.
Une version numérique de ces documents est vivement souhaitée afin de faciliter la mise œuvre du Heiva.
Les documents techniques ci après - impérativement dactylographiés - devront être enregistrés à Heiva Nui le 21 mai au plus tard (aucune dérogation ne sera acceptée et aucun document versé ultérieurement ne sera pris en compte par l’organisateur) :
o le programme détaillé du spectacle de danse ou de chant (filage) ;
o la fiche technique pour le son et la lumière ;
o une fiche de présentation de leurs costumes avec tous les renseignements possibles (conception, réalisation, matériaux choisis,…) ;
o la liste nominative avec leur fonction au sein du groupe et les dates de naissance des membres ;
o la liste nominative des candidats au concours de meilleure danseuse et meilleur danseur, comportant les informations suivantes : nom, prénom, sexe, date et lieu de naissance, thème et texte de présentation.
Une version numérique de ces documents est vivement souhaitée afin de faciliter la mise en œuvre du Heiva.
. REGLEMENT DES CONCOURS DE DANSE TRADITIONNELLE
2.1 DEFINITIONS :
Il est défini :
2 catégories de groupes et de concours : -
- PATRIMOINE
- CREATION
o Catégorie PATRIMOINE « Faufa’a tupuna» - Prix Madeleine MOUA
Les groupes de danse qui concourent dans cette catégorie réalisent un spectacle et illustrent un thème ayant attrait à l’histoire du Pays, d’un nom de lieu (origine d’un nom), de l’origine d’une commune (district avant 1972) ou une légende s’inspirant d’un nom de lieu ou de la mythologie polynésienne.
L’utilisation de décors scéniques est tolérée. Le metteur en scène doit spécifier ses sources (références littéraires, auteurs, puta tupuna, enregistrement numérique)
o Catégorie CREATION « Faufa’a rau » - Prix Claire LEVERD
Les groupes de danse qui concourent dans cette catégorie réalisent un spectacle et illustrent un thème s’inspirant d’un concept, d’un état d’âme, d’une pensée... L’utilisation de décors scéniques est tolérée.
Les groupes concourent dans une seule catégorie au choix étant soumis obligatoirement à l’approbation du jury et de Heiva Nui et peuvent, s’il le souhaite, présenter en concours un
« ute are’are’a ».
o LE CONCOURS ORI TAHITI
Il comprend 4 types de danses :
- Ote’a (sur les percussions) : Ote’a amui, Ote’a vahine, Ote’a tane
- Aparima (sur les instruments à cordes, rythmés par des pahu, ou himene : aparima vava et aparima himene
- Pa’o’a
- Hivinau
Les danses pa’o’a et hivinau ; elles ont une chorégraphie spécifique extrêmement codifiée et peuvent ne pas être justifiées dans la déclinaison du spectacle par rapport au thème et à la liberté de création artistique des chorégraphes.
Ote’a amui :
Danse d’ensemble exécutée par les hommes et les femmes. Les mouvements et les pas exécutés par les hommes peuvent différer de ceux exécutés par les femmes.
Ote’a Vahine :
Danse d’ensemble exécutée par les femmes.
Ote’a Tane :
Danse d’ensemble exécutée par les hommes.
Les rythmes qui composent les ote’a peuvent être repris dans les séquences du patrimoine musical traditionnel des percussions tels que « toma, pahae, hitoto, … » agencées selon le thème et la chorégraphie.
’Aparima :
On distingue deux types de ‘aparima :
’aparima vava : sur un accompagnement d’instruments à corde ou de percussions, sans paroles psalmodiées ou chantées, la gestuelle mime de manière symbolique des activités de la vie quotidienne ; danse exécutée en position assise.
’aparima himene : un accompagnement chanté et / ou musical donne lieu à une interprétation gestuelle.
Les reprises intégrales de textes et mélodies existants sont strictement interdites même si elles sont l’œuvre de l’auteur et/ou du compositeur présenté(s) par un groupe inscrit au concours.
Pa’o’a :
Exécuté en cercle ou demi-cercle, rythmé par un pata’uta’u soutenu par des percussions.
L’orchestre est entouré de danseurs et de danseuses accroupis et marquant la cadence en se frappant les cuisses. Sur un thème, se développe le dialogue entre le meneur et la troupe. Cette danse est agrémentée par la prestation d’un ou plusieurs danseurs et danseuses.
Hivinau :
Rythmé par un pata’uta’u soutenu par des percussions.
Danse en double cercle exécutée par les danseurs et les danseuses qui tournent en 2 cercles concentriques. Sur un thème, se développe le dialogue entre le meneur et la troupe. Les mouvements et les pas des hommes peuvent différer de ceux des femmes.
2.2 LIMITE D’AGE DES ARTISTES :
La présence d’enfants figurants est tolérée dans la mesure où le thème l’exige.
Par ailleurs, la limite d’âge est fixée à 16 ans minimum à la date de l’ouverture des concours, exception faite des concours de meilleure danseuse, meilleur danseur où la limite d’âge est fixée à 18 ans minimum.
2.3 COMPOSITION ET EFFECTIF DES GROUPES DE DANSE :
Pour les concours:
Effectif minimum imposé 80 personnes /
Composition minimale exigée 1 directeur Fa’atere pupu
1 chef de groupe Ra’atira pupu
1 chef d’orchestre Ra’atira upa
1 meneur Ra’atira
4 divers Costumiers, figurants, assistants
12 musiciens Rohi upa
60 danseurs/danseuses Feia ori
Chaque groupe est tenu de présenter 80 personnes selon la composition indiquée ci-dessus.
61 personnes (danseurs, danseuses et un ra’atira) doivent occuper la piste de danse et au moins 13 musiciens la scène d’orchestre. Passé le nombre d’effectif minimum imposé de (80 personnes),
En revanche le groupe qui se présente en nombre inférieur à l’effectif requis de 80 personnes (et notamment de 60 danseurs et danseuses) sera pénalisé par l’organisateur qui opèrera une retenue d’un tiers du montant des aides financières consenties (aides à la réalisation des costumes et cachet).
2.4 COSTUMES :
Trois types de costumes sont acceptés :
- le GRAND COSTUME (à base de fibres et parements divers - obligatoire)
- le COSTUME VEGETAL
- le COSTUME EN TISSU (pareu : uni ou à motifs tapa, floraux, ou autres obligatoirement d’inspiration polynésienne)
Deux costumes doivent être portés par le groupe en concours, un Grand costume et un costume Végétal, et sont obligatoirement présentés parmi les trois demandés.
Le Grand costume et le costume végétal sont confectionnés à partir de produits végétaux fraîchement cueillis et/ou secs et assemblés (Toteto, Fautia, Tapa, Puo maniota, Ni’au, A’eho, Taura, Opaero, Fara, Auti, Rau, Ra’au, Kere ha’ari, etc.).
Les costumes sont agrémentés d’accessoires ou d’ornements provenant de l’environnement naturel polynésien.
Le port d’ornements corporels tels que montres, bracelets, colliers ou boucles d’oreilles de facture non polynésienne ainsi que les piercings et faux tatouages sont interdits (les alliances sont tolérées).
L’utilisation discrète de fibres importées ou du nylon est tolérée dans l’assemblage des divers éléments.
Le Grand costume doit obligatoirement être dans la gamme des couleurs traditionnelles.
Les couleurs traditionnelles sont encouragées ; le bleu et le vert, pour le costume en tissu, sont tolérés si le thème l’exige. Les couleurs fluo sont interdites.
Le non respect de ces règles pourra faire l’objet de pénalités attribuées par le jury.
o Le concours des costumes :
* Le Grand costume des danseurs et danseuses des groupes appartenant aux catégories historique et légendaire participe au concours du plus beau costume de danse récompensé par le « Prix Tila Mazière ».
Le groupe remportant le « Prix Tila Mazière » est tenu de remettre gracieusement un exemplaire du costume de danseuse et un exemplaire du costume de danseur à Heiva Nui pour le Musée de Tahiti et des Iles.
* Le costume végétal des danseurs et danseuses des groupes appartenant aux catégories historique et légendaire participe au concours du plus beau costume végétal récompensé par le « Prix Tavana Salmon ».
Le groupe remportant le « Prix Tavana Salmon » est tenu de remettre gracieusement un exemplaire du costume de danseuse et un exemplaire du costume de danseur à Heiva Nui pour le Musée de Tahiti et des Iles.
Les costumes sont examinés en audition par le jury avant la prestation du groupe. Lors de la séance de l’exposé du thème, une première notation est effectuée par les membres du jury et la note finale à l’issue de la prestation.
Tout costume déjà présenté au concours du Heiva ne peut être présenté à nouveau.
2.5 ORCHESTRE :
o Les instruments de musique :
Les instruments autorisés sont :
To’ere, Fa’atete, Tari Parau, Pahu tupa’i, Ihara, Vivo, Titapu, Pu’ofe, Hue, Guitare, Ukulele, Pu.
Tous les sons obtenus à partir de produits de l’environnement naturel polynésien (pierres, graines, nacres,…) sont autorisés.L’utilisation d’instruments électriques ou électroniques est interdite. La prise de son directe permise par l’utilisation de guitares et ukulele électro-acoustiques est encouragée.
o Le concours d’orchestration :
Chaque groupe peut présenter son orchestre au concours suivant :
Programme « patrimoine et création» : récompensé par le « Prix Munanui Taurere »
Ce programme propose dans sa 1ère partie « patrimoine » de mettre en valeur les instruments anciens (vivo et pahu tupa’i) et les musiques anciennes et en 2ème partie « création » de réaliser une composition musicale libre.
Ce programme est présenté sur scène d’orchestre. Le volet « patrimoine » ouvre obligatoirement le programme. Les volets « Patrimoine et création » seront présentés avec une interruption de 30 secondes.
Nombre de musiciens : Patrimoine : 5/8 musiciens
Création : sans limitation
Instruments autorisés : Patrimoine : toere, faatete, tairi parau, pahu tupa’i, vivo de fabrication polynésienne
Création : sans limitation quant au nombre et à la nature. Ils doivent être d’inspirations polynésiennes traditionnelles
Interprétation : Patrimoine : Hitoto – puarata – tariaria – pahae – tiare taporo
Paea – takoto – Bora bora
Cinq musiques au minimum du programme devront être présenté mais l’ordre de passage est laissé à la liberté du groupe
Durée : Patrimoine : 2 minutes
Temps de pause : 30 secondes
Création : 3 minutes
Tenue obligatoire : costume musicien
2.5 MEILLEURS DANSEUSE ET DANSEUR :
Il est institué deux concours qui donnent lieu à deux titres :
- concours de la meilleure danseuse,
- concours du meilleur danseur.
Ces deux concours sont réservés aux concurrents originaires de la Polynésie française.
L’âge minimum des concurrents est fixé à 18 ans.
Le thème des prestations pour ces deux concours est facultatif et au choix des concurrents.
S’agissant d’un concours individuel, les concurrents se présentent seuls sur scène sans mise en scène exigeant la contribution d’éléments du groupe et sans masquer le visage.
o Inscription
Le nombre de concurrents par groupe est limité à une danseuse et un danseur. La date de clôture des inscriptions est fixée au 6 juin.
o Tenue vestimentaire
Le costume de ces deux concours est le suivant :
Danseuses: Pareu noué simplement aux hanches, en tissu uni coton ou faraoti (tout autre qualité de tissu et l’attache « boudin » sont interdits et disqualifient la candidate) et tape’a titi, avec un minimum d’accessoires. Le pareu doit être à hauteur des genoux et non ceinturé.
Danseurs: Pareu Tihere avec un minimum d’accessoires.
o Durée de la prestation
Les concurrents disposent de 2 à 3 minutes, entrée et sortie comprises.
Tout concurrent n’atteignant pas 2 minutes ou dépassant 3 minutes sera pénalisé d’1/10ème de son total général
o Figures
Les concurrents sont libres de composer leur prestation à leur manière.
Les pas de danse et les mouvements de base :
Danseuses : ta’iri, tumami, fa’aruru, fa’ahe’e, fa’arapu, varu, ne’e parahi, otamu,
Danseurs : pa’oti, tu’e, ou’a ofati, patia, vehe, ne’e parahi, taparuru, hupapi,
2.6 TEMPS LIMITE D’OCCUPATION DE LA SCENE :
Le temps limite d’occupation de la scène autorisé pour les groupes se présentant au concours de Ori Tahiti du Heiva i Tahiti 2007 est de 45 minutes au minimum et 60 minutes au plus.
Ne rentrent pas en compte les différents temps de présentations faites par le présentateur officiel.
Temps total d’occupation de la scène 60 mn
Spectacle : entrée salutations, otea, aparima, paoa, hivinau, final, sortie +
La meilleure danseuse et le meilleur danseur 50 mn
Concours « Patrimoine et Création » 05 mn
Ute arearea 03 mn
Solde / battement 02 mn
2.7 ASSISTANCE TECHNIQUE :
L’équipement son et éclairage mis à la disposition des groupes pour le Heiva est standardisé : le même matériel, en quantité et en qualité, est proposé à tous les concurrents. Aucune dérogation ne sera autorisée ceci afin de donner à toutes les formations en compétition des chances égales. Un patch son pour les groupes de danse et un patch son pour les groupes de chant seront élaborés différemment. Les effets et les possibilités de mise en lumière sont volontairement limités à un éclairage « traditionnel » afin de ne pas polluer les prestations.
Il est rappelé aux chefs de groupe le rôle essentiel des fiches techniques des spectacles qui permettent une meilleure assistance des services techniques de To’ata. Par ailleurs, il est fortement conseillé aux groupes de désigner une personne maîtrisant bien le spectacle pour assister la régie.
Les groupes peuvent bénéficier de l’assistance de Heiva Nui pour l’élaboration des documents techniques comme la Fiche technique son et lumière et le Filage du programme.
Avant le concours, l’adoption de ce règlement et des fiches de notation sont soumis par écrit à tous les groupes en concours. Suite à cette adoption, aucun point du règlement et des fiches de notations ne peut être remis en question.
d'après le document fourni par Heiva Nui (tel quel)
03/07/2007 à 13h00 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le Président du Jury des concours de chants et danse
VERO Firmin
Chef du groupe de chants et danses de Tamarii Mataiea, Firmin VERO remporte 15 fois vainqueur du tarava tahiti. En 2002, il gagne le 1er prix en catégorie professionnelle avec le thème « l’anguille ». En 2003, il intègre le jury du Heiva i Tahiti et devient le président du jury de l’édition 2006.
Les membres du jury des concours de danses
MARU ARA Janine
Danseuse vedette de la troupe Ia ora Tahiti, elle sillonne le monde entier et remporte le titre de meilleure danseuse. Chorégraphe, au Tiki Théâtre de Moorea, elle intègre le jury du Heiva I Tahiti depuis 200….
TAAROA Ohina
Il remporte 8 fois le titre de meilleur danseur au sein de la troupe professionnelle TEMAEVA. En 2005, il mène la troupe Hei Tahiti qui remporte le prix du meilleur groupe amateur, de la meilleure danseuse, du meilleur danseur, du meilleur couple et du meilleur costume. En 2006, avec Hei Tahiti, il gagne le deuxième prix en catégorie historique.
TAPUTU Clara
Clara Taputu est une des femmes les plus actives dans la vie associative culturelle de la commune de Papeete. Coordinatrice du Heiva Tumu Nui de Papeete, elle œuvre depuis 4 ans au sein du jury du Heiva i Tahiti.
Son mot d’ordre est simplicité.
MANUTAHI Sem
Il est l’orateur de la troupe des grands ballets de Tahiti – Tahiti. C’est une figure incontournable de la Culture. C’est sa première participation pour être membre du jury pour le concours de danses.
MAURIN Josette
MAURIN Josette est enseignante des arts traditionnels au Conservatoire Artistique de Polynésie française. Elle intègre le jury du concours de danses depuis 2006.
FOSTER DELCULLERIE Makau
Chef de troupe et chorégraphe de Tamariki Poerani et professeur de danse depuis 20 ans, elle voyage à travers le monde . Elle a été membre du jury de danses du Heiva i Tahiti 2006 et relève le défi pour cette nouvelle année.
HUNA Sam
Les membres du jury des concours de chants
RICHMOND Mate
Président du comité des fêtes de Raiatea, Mate RICHMOND est un spécialiste des tarava raromatai. Il a été membre du jury du Heiva i Tahiti depuis 2002. Pour ce grand connaisseur des chants traditionnels, il préconise le partage des connaissances et l’authenticité des chants.
TURI Henriette
Henriette TURI est une des spécialistes du tarava tahiti. Elle est très active dans la vie associative notamment dans le domaine de la culture et de l’artisanat. Depuis 2001, Henriette fait partie du jury pour le concours de chants traditionnels.
VAIHO Rosane
Rosane est directrice d’une école primaire de Bora Bora. Elle est la fille du célèbre Paparai, grand vainqueur des concours de chants traditionnels. Passionnée, dès son plus jeune âge, par la culture polynésienne et plus particulièrement par le chant, elle participe à tous les rassemblements culturels de Bora Bora. Membre du jury de chants de l’édition 2006, elle souhaite apporter une pierre à l’édifice du Heiva i Tahiti 2007. Son message est le suivant : « Mettons en valeur nos chants, la beauté de nos mélodies, et transmettons nos connaissances aux générations futures. »
TUPORO Myrna
Auteur- compositeur du groupe de chant HAUTIMATEA lors du Heiva i Tahiti 2004, elle fait des grands noms du Tarava Tuhaa pae. Elle est enseignante de chants traditionnels au Conservatoire Artistique de Polynésie française.
Cette liste est mise en ligne telle que donnée par Heiva NUI.
03/07/2007 à 12h47 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Les interviews des chefs de groupe sont réalisés au fur et à mesure des diponibilités des personnes .
NONAHERE MATANI KAINUKU 2 juillet
NONAHERE
NOHOARII XAVIER NOHOA 2 juillet
NOHOARII
TEMARAMA GEORGES KELLY 3 juillet
TEMARAMA
HITIREVA KEHAULANI CHANGUY 3 juillet
HITIREVA
TE UI NO PARE NUI EDWIN TAUTU 4 juillet
TE UI NO PARE NUI
TAMARII TIPAERUI JOHN CADOUSTEAU 4 juillet
TAMARII TIPAERUI
TUMU HAU NO AVERA (RURUTU) SUNEMA MAIRAU 5 juillet
RURUTU TUMUHAU NON AVERA
HEIKURA NUI IRITI HOTO 5 juilllet
HEIKURA NUI
TAMARII TAUTIRA HENRIETTE ASEN 6 juillet
TAMARII TAUTIRA
TAMARII PAPARA YVES ARAI 6 juillet
TAMARII PAPARA
TAMARII TEAHUPOO TARAE TAVAEARII 7 juillet
TAMARII PAPARA
TEVA I TAI PIERROT METUA 7 juillet
TEAVA I TAI
TOAREVA MANOUCHE LEHARTEL 8 juillet
TOAREVA
RAPA TAMARIKI OPARO PIERROT FARAIRE 8 juillet
TAMRIKI OPARO
03/07/2007 à 10h11 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Les interviews concernant le spectacle de Hei tahiti sont enregistrés uniquement dans la note concernant le spectacle hors concours présenté par Hei Tahiti.
premier podcast NONAHERE Matani Kainuku réalisé par joëlle et Moanaura
Scecond podcast HITIREVA kehaulani Changuy
podcast HITIREVA
Troisième prodcast Tamarii Tipaerui Vaihere Cadousteau
Quatrième podcast Tamari'i Papara Paeho Arai
cinquième podcast : TOAREVA MANOUCHE LEHARTEL
02/07/2007 à 12h09 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Les interviews des chefs de groupes (podcasts)
Les interviews que nous réalisons cette année , qui sont mis en ligne directement, se donnent pour but de montrer comment se crée un spectacle de danse tahitienne pour le Heiva.
Comment les chefs de groupes et chorégraphes structurent leurs créations, quels sont les éléments qui doivent ête pris en compte dans spectacle de Heiva.
Quatres séries de questions sont posées aux chefs de groupes, et donnent lieu à quatre podcasts séparés, pour des raisons de commodité.
1) à propos du thème te du livret
Comment Choisis-tu ton thème ?
L’écriture du livret est-elle laissée à l’initiative de celui qui écrit les textes du spectacles ? ( scènes, actes, tableaux etc …)
Construits-tu le spectacle en amont de l’écriture du livret ou bien attends-tu d’avoir en main le livret pour le suivre à la lettre ?
Les danseurs sont-ils au fait du détail des textes, y-ont-ils accès ? leur demandes-tu de comprendre ce qu’ils font ?( à ce niveau là )
2) A propos des costumes
Les costumes ont-ils une place prépondérante dans la réation du spectacle ?
A quel moment du processus de création en vien-tu à penser tes costumes ? Sont-ils une partie fondamentale de la création artistique que représente un spectacle de Heiva dans sa globalité ?
Tes costumes sont-ils pensés pour servir davantage le thème ou bien le mouvement dansé ? Sont-ils ergonomiques ? C’est à dire est-ce que tu inclus dans ta conception du costume le confort du danseur qui devra danser dedans ?
Qu’est-ce qui prime dans le choix du costume ; la relation avec le thème ou l’esthétique ? ( on sait très bien que tout groupe est parfaitement capable de sortir quelques bonnes explications fabricant une relation théme-costume après coup, histoire de se faire bien voir du jury, et d’agrémenter le dossier)
Le financement des costumes : quelle proportion du coût total des costumes représente la subvention du pays ?
Comment finances-tu la différence ?
3) A propos de la chorégraphie, et plus précisément de l’écriture chorégraphique
Ces questions sont indicatives , et constituent la trame des interviews. Elles peuvent âtre modifiées en fonction de la façon de répondre .
Comment écris-tu ta danse ?
- Construis-tu tes danse au fur et à mesure de l’avancement en suivant le livret ou bien est-ce que tu conçois l’ensemble au départ, avec déjà une idée de ce que tu penses faire pour chaque partie, pour chaque danse, quitte bien sur à modifier tes plans en cours de route ? Aussi bien au niveau de la mise en scène que du mouvement dansé.
- Comment abordes-tu me mouvement dansé ?
Quelle est l’importance du mouvement dansé dans ta création : quand tu crées ton spectacle, qu’est-ce qui vient en premier lieu : la mise en scène, le costume ou bien le mouvement dansé ?
Exprimes-tu le thème plutôt avec la mise en scène et les costumes ou plutôt avec le mouvement dansé, avec l’écriture de la danse ?
- Quelle est ta relation avec le son, avec la musique ?
-Travailles-tu sans la musique, ou avec la musique ?
- à quel moment dans la création de spectacle composes-tu, ou fais-tu composer la musique ?
Considères –tu que l’on peut chorégraphier sans la musique, et puis adapter ce que tu as fait à ta musique, une fois celle-ci composée ?
- peux-tu définir ta relation avec le texte lorsque tu écris la danse ?
- Pour toi est-ce que le son engendre le mouvement dansé ou bien est-ce que le mouvement peut exister abstraitement, uniquement d’après une idée, un concept, des images, telles que le texte les donne ?
- sur quoi te bases-tu principalement pour créer ta danse : le sens du texte, le rythme du texte, la musique ? l’idée générale du livret ? autre chose ?
4) A propos de la vie du groupe
Cette quatrième partie de l’interwiew peut se résumer à la question suivante : penses-tu que le boulot d’animateur social, qui est indispensble dans la vie du groupe, finit par prendre relativement plus d’importance que la part de la création artistique proporement dite ?
5) Enfin peux-tu nous parler de toi et de ton parcours dans le monde de la danse ?
02/07/2007 à 10h01 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
DIMANCHE 1er JUILLET 2007
19h00 : Cérémonie d’ouverture
20h20 : Concours meilleur danseur
Concours meilleure danseuse
Teameva ; spectacle à la mémoire de Pauline Dexter
LUNDI 2 JUILLET 2007
19h00 : Danse (Patrimoine)
NOHOARII
20h00 : Chant (Tarava Tahiti) 20h30 : Chant (Raromatai)
TE HAU NUI NO PIRAE UTA TE UI API NO ARUE
21h00 : Danse (Création)
NONAHERE
MARDI 3 JUILLET 2007
19h00 : Danse (Patrimoine)
TEMARAMA
20h00 : Chant (Raromatai) 20h30 : Chant (Tahiti)
O FAA’A TAMARII PAPARA
21h00 : Danse (Patrimoine)
HITIREVA
MERCREDI 4 JUILLET 2007
19h00 : Danse (Patrimoine)
TE UI NO PARE NUI
20h00 : Chant (Tahiti) 20h30 : Danse (Patrimoine)
TAMARII TEAHUPOO TAMARII TIPAERUI
JEUDI 5 JUILLET 2007
19h00 : Danse (Patrimoine)
TUMUHAU NO AVERA
20h00 : Chant (Tuhaa Pae) 20h30 : Chant (Raromatai)
HAUTIMATEA TAMARII TIPAERUI
21h00 : Danse (Patrimoine)
HEIKURA NUI
VENDREDI 6 JUILLET 2007
19h00 : Danse (Patrimoine)
TAMARII TAUTIRA
20h00 : Chant (Tuhaa Pae) 20h30 : Chant (Tahiti)
TUMUHAU NO AVERA TAMARII MATAIEA
21h00 : Danse (Patrimoine)
TAMARII PAPARA
SAMEDI 7 JUILLET 2007
19h00 : Danse (Patrimoine)
TAMARII TEAHUPOO
20h00 : Chant (Tuhaa Pae) 20h30 : Chant (Tahiti)
TAMARII OPARO TOMITE TIONA NO PUEU
21h00 : Danse (Patrimoine)
TEVA I TAI
DIMANCHE 8 JUILLET 2007
19h00 : Danse (Création)
TOA REVA
20h00 : Chant (Tarava Tahiti) 20h30 : Chant (Raromatai)
TAMARII TAUTIRA TE UI API NO PIRAE
21h00 : Danse (Patrimoine)
TAMARIKI OPARO
DIVERS
JEUDI 19 JUILLET 2007 :
- Remise des prix
VENDREDI 20 JUILLET 2007 :
Soirée des lauréats
SAMEDI 21 JUILLET 2007 :
- Caméra Show
01/06/2007 à 22h40 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Bonjour
Nous re-voilà !
Cette année ce blog verra davantages de posts sur la danse tahitienne , et je laisserai aux lesteurs le soin de commenter les spectacles.
Le Heiva 2007 débutera le Dimanche 1er Juillet, et dans la foulée, se poursuivra avec le Heiva international.
Toutes les infos prochaînement.
03/05/2007 à 22h59 | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Vendredi 25 Août : le Heiva 2006 a vécu. A nous le Heiva 2007 . Car à moins d'une révolution, nous aurons un Heiva 2007.
Plus ou moins riche, mieux réussi, moins réussi, plus populaire, moins populaire .... plus ci, plus çà etc ...
Ce Heiva qui fait partie de nos vies et qui est indéboulonnable, pour notre joie, même — et peut-être surtout— si une partie de la chose consiste à le critiquer, quelque soit la forme qu'il prenne .
Alors que vais-je pouvoir ajouter à tout ce qui a été dit ?
Je parle du heiva de la danse.
Il est à la croisée des chamins, et je nes uis pas bien sure que beaucoup s'en aperçoivent.
Pouquoi ? parcequ'il m'apparaît que les groupes commencent à intégrer tous les changements induits par le passage de Vaiete à Toata.
La configuration de la scène, le dimentionnement des tribunes, le style de Toata qui est maintenant une scène internationale .
La scène a changé : le lieu, la superficie - de peu, mais tout de même - , la configuration, le style, le rapport au public.
Toata, ce n'est pas Vaiete, ce n'est pas au centre ville, ce n'est pas sur les quai des paquebots, ce n'est pas à côté des roulottes, des papio (manèges), à côté des tavirira'a, au milieu de la fête foraine, avec ses odeurs multiples, qui allaient des brochettes aux barbes-à-papa, ...et au pipi par moments.
A Toata on n'entre pas avec son cornet de popcorn sans le planquer (j'ai du avaler mes popcorns toute seule en bas des tribunes !). A Toata on n'apporte ni son coca ni ses brochettes sans devoir ruser avec les (ex) GIP.
A Toata on ne vient pas avec son chien, à moins de le planquer dans un sweet shirt (n'est-ce pas Choupette ? ) et de lui interdire de se manifester quand la sono déraille. Bien sur on ne fume pas , on ne photographie pas , on filme pas.
Mais .... à Toata on arrive en retard et on se casse dès que l'on sait, ou que l'on sent, que la fin du spectacle est proche. Histoire de ne pas stagner dans les vomitoriums, de pouvoir quitter vite fait le parking avant le" big bouchon", ou histoire de pouvoir trouver une place à la terrasse des rares restos encore ouverts. Et tant pis si les danseurs en sont encore au final.
A Toata on ne sort pendant le spectacle que pour fumer, au moment des pupu himene bien sur, malgré les admonestations du présentateur .
A Vaiete on circulait assez librement pendant les soirées, pour aller' boire un coup ou chercher une gauffre ou des brochettes, qu'on revenait déguster assis à sa place.
A Vaiete on était au coeur de la ville, avec des toilettes publiques fermées ou impraticables, avec les trucks stationnés tout juste à côté des tribunes, et des resquilleurs installés sur leur toit.
A Vaiete c'était la fête . A Vaiete c'était aussi une autre vie. Une vie dans laquelle il n'y avait ni Heiva Nui pour "organiser" une fête populaire, ni conseil des ministres pour nous dire que le Heiva doit être une fête populaire. Dans cette vie là le Heiva était une fête populaire.
Alors on parle de ce fameux "esprit du Heiva", que l'on se plaît à dire en voie de disparition et qu'il va certainement devenir de bon ton d'aller chercher dans les îles, chez ceux qui sont encore "populaire".
Maintenant nous avons un lieu très "clean", avec toilettes entretenues, gardiens, loges avec miroirs, bataillon de balayeuses de scène entre les spectacles, Et surtout des éclairages et une sono super performante, qui nous a coûté plusieurs dizaines de millions de nos francs pacifique. la Même que celle de central park dit-on. Mais les Julio Iglésias, Lorie, et autres artistes qui défilent à longueur d'année à Toata sont priés de venir avec leurs techniciens, car pour utiliser tout cela, le moins que l'on puisse dire, c'est que nous somme loin d'être au point.
Ajouté à cela nous avions cette année un décor de rêve.
Alors faut-il déplorer le changement ? Je n'ai pas la réponse. Ce qui est évident, c'est qu'il est inéluctable, et qu'il ne va pas dans le sens de la fête populaire.
Deux éléments sont particulièrement importants pour les groupes, et sont des facteurs d'évolution des spectacles, et de la danse :
La modification de la relation entre les artistes et le public
La modification de la configuration de la scène et des tribunes
Et aussi les changements intervenus dans la technique, qui font qu'il est désormais inutile de faire chanter les danseurs puisque le public n' entend pas leurs voix mais celles des choristes.
A Vaiete la scène était pour ainsi dire collée aux premiers rangs des tribunes.Les danseurs étaient à quelques mètres.
A Toata les normes de sécurité sont respectées car il a fallu prévoir une évacuation rapide des tribunes en cas de problème. Il faut dire que celles-ci tiennet bien davantage d'un stade de Foot ball que d'un théâtre en plein air. Il y a maintenant les spectateurs d'un côté, les artistes de l'autre, de façon parfaitement nette.
Dès lors la communication entre les danseurs et ceux qui les regardent a peu à voir avec une forme de partage d'émotions dans la fête . La relation entre public et danseurs se range désormais dans la norme conventionnelle des spectacles en vigueur dans les sociéts occidentales . C'est à dire qu'il y a ceux qui regardent et ceux qui dansent.
Cela vous paraît évident ? Bien entendu. Quelle en est donc la conséquence ? Transmettre une émotion au public passe désormais par l'expression artistique, ce dont on pouvait encore se passer à Vaiete. En d'autres termes, pour réussir à Toata il faut être bon, d'autant plus qu''à Toata on voit tout. Le spectateur est interpellé par tout ce qui cloche dans une prestation.
Ce qui nous amène à considérer notre second point : la conséquence de la modification de la scène et des tribunes .
Je disais donc : à Toata on voit tout , car la configuration des tribunes le permet. Personne n'est assis au même niveau que les danseurs; pas même les premiers rangs.
La différence entre les troupes expérimentées et les autres est flagrante, ne serait-ce que par l'utilisation des moyens techniques ( lumière, son, ) que peuvent en faire les unes et les autres.
suite Lundi . bon week-end
Lunidi 28 Août, pas le temps d'écrire aujourd'hui; 0 ces jours-ci pour la fin de mes élucubrations sur le heiva
26/08/2006 à 00h46 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
La rentrée, c'est aussi pour les écoles de danse.
Ceci expliquant mon silence ces derniers temps, car j'ai à m'occuper lde la reprise d'activités de mon école .
Vendredi, c'est à dire demain, je publie mon dernier post sur le Heiva. Après quoi, changement de chapître.
En marge des thèmes qui vont maintenant faire l'objet de ce blog, tous les nouveaux spectacles seront abordés, avec forum de commentaiores.
Prochain forum spectacle : la dernière création des grands ballets, annoncée à grand renfort de publicité.
J'avoue que j'ai hâte de voir quel type de commentaire cela va susciter. Pour sûr, ceux là non plus ne vont pas laisser indifférent.
En général on aime ou on déteste.
A demain pour quelques dernières considérations, élucubrations, ou appellez ça comme vous voudrez, sur notre Heiva.
Je suis sûre que ce que vous attendez, c'est l'étape suivante, celle qui va prendre le relais .
Tellement, tellement différent les 12, 13,14,et 15 Septembre .
24/08/2006 à 23h23 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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